Recours aux mécanismes de flexibilité dans le cadre de la politique climatique flamande

Pour atteindre l’objectif de Kyoto, les autorités flamandes ont la possibilité de réaliser des réductions d’émissions grâce à des projets à l'étranger. Le gouvernement flamand n’a pas développé de stratégie claire pour recourir à ces mécanismes de flexibilité. La Flandre comptant trois services actifs dans l’acquisition de droits d’émission, il en a résulté une exécution morcelée et peu efficace de la politique. Dans sa réglementation et ses documents stratégiques, le gouvernement flamand n’a pas défini suffisamment ses propres critères de sélection spécifiques à appliquer pour l’évaluation des différents projets. Depuis 2005, son choix s’est porté surtout sur les fonds climatiques multilatéraux. L’absence de stratégie et l’attentisme du gouvernement expliquent que le potentiel de réduction soit resté, jusqu’à présent, largement sous-exploité.