La Cour des comptes a examiné les investissements consentis par la Communauté flamande dans les infrastructures culturelles et de la jeunesse supralocales, tant en ce qui concerne les infrastructures propres que celles bénéficiant d’une subvention d’investissement. Elle a en outre analysé la gestion des infrastructures culturelles et de la jeunesse que les autorités ont confiées à des tiers. Elle a constaté que les besoins en matière d’infrastructure ne sont pas suffisamment connus pour pouvoir formuler des objectifs stratégiques fondés. L’incidence des projets d’investissement sur le fonctionnement et les coûts d’exploitation n’est pas systématiquement évaluée une fois qu’ils ont été réalisés. Quant à l’entretien, les services publics concernés n’ont pas une vue suffisante de l’avancement des travaux. L’attribution des infrastructures à des tiers ne repose pas sur des critères préétablis ni sur une procédure de sélection objective.
